Post mortem
Il est dommage de constater que les licences puissent tuer des jeux, pourtant sans le dire c’est qui arrive de manière cyclique pour la série des Forzas. Cette année c’est au tour du septième épisode de quitter la boutique Microsoft et cela avec tout son cortège de DLC.
Il avait débarqué en octobre de l’année 2017 sur console Xbox et pour la première fois au complet sur PC. Il avait bénéficié de tout le savoir-faire de Turn 10, le jeu tourne en 4K 60fps sur la One X et 1080p 60Fps sur la S et la Fat. Pourtant il est magnifique, aucun compromis n’a été fait sur les textures ou les effets. La modélisation des voitures est somptueuse que cela soit en interne ou en externe. Les circuits sont criants de vérité tant ils fourmillent de détails. On est vraiment face à une production très haut de gamme, il reste selon nous, dans son genre, inégalé et cela jusqu’à la sortie de jeux de conduite exclusifs aux Xbox Series et autre PlayStation 5.
Du côté du contenue tout est à l’avenant, Il regroupe 33 circuits avec des variations pour chacun. Au niveau des voitures, la variété est de mise avec plus de 700 engins. Le seul hic au tableau est la présence de 4×4 alors que le jeu ne propose que des circuits sur asphalte.
Le gameplay reste inchangé au fil des ans, nous avons toujours le droit a ce système qui récompense la prise de risques. En effets, plus on désactive d’aides à la conduite et plus le jeu sera généreux avec les joueurs. L’option qui faisait son originalité, le rembobinage, est toujours là et sera toujours autant indispensable pour les débutants, comme les amateurs confirmés. Le jeu vous accompagnera pendant toute votre progression, jusqu’à que vous deveniez les rois du volant.
En multi joueur toutes les options possibles sont de sortie, même si le multi avec classique sur le live manque grandement d’intérêt, en privé c’est une tout autre histoire ! C’est là que le jeu prend toute son essence, tout est paramétrable dans les lobbies privés jouables jusqu’à 24 joueurs. De la course aux voitures en passant par les réglages de celles-ci, il sera difficile de mettre a défaut le titre. D’autant qu’ils ont aussi implémenté le meilleur mode « spectateur » qui existe pour un jeu du genre, vous pourrez vous amuser à faire des compétitions entre amis avec des commentaires dignes des professionnels du milieu sportif.
La carrière solo est un peu en retrait du reste, elle est longue, des dizaines de coupes vous attendent, mais c’est un peu aseptisé. Cela manque cruellement de présentation et d’âme. Dans le précédent, ils avaient su nous mettre l’eau à la bouche avec une présentation systématique de celles-ci, ici c’est un peu sec. C’est bien ce qui se dégage de l’esprit général de ce volet et c’est bien dommage, surtout quand on voit la somme de travail que le jeu a dû demander.
Quoi qu’il en soit, nous ne pouvons que vous le conseiller en attendant l’épisode suivant qui selon toute vraisemblance sera annoncé pour l’année prochaine.
