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Final Fantasy : Pixel remaster

Des pixels plein les yeux

Square-Enix a décidé de faire le ménage de printemps en dépoussiérant sa saga phare en plein été. La surprise avait été dévoilée entre le fromage et le dessert pendant l’E3 ; pourtant ce fut les jeux les plus attendus de la présentation.

Cela fait plus de 10 ans que nous n’avions pas vus de remaster et autre remake pour les 4 premiers épisodes. Les deux suivants sont ressortis plus récemment, mais les avis sont extrêmement partagés. Il était donc logique de ressortir les 6 épisodes 8 et 16 bits. On ne va pas vous refaire l’histoire, si vous lisez ces lignes vous connaissez certainement un minimum l’histoire des RPG japonais.

Sortie en 1987, ce jeu a très bien vieilli, on est littéralement transportés dans un voyage dans le temps. Visuellement il est d’une fidélité absolue, tout en l’adaptant au 16/9 et sans l’ombre d’un bug. Toutes les musiques ont été réorchestrées, avec la participation de Nobuo Uematsu en personne. L’intrigue brillera par sa simplicité qui vous mettra aux commandes d’un quatuor qui devra sauver le monde en récupérant les 4 cristaux élémentaires.

Il ne manquera tout de même pas de défauts et à leur tête la facilité déconcertante des combats. Il n’y a pas l’ombre d’un grind à l’horizon pourtant les combats aléatoires seront nombreux. Après deux heures tous les combats s’effectueront en mode auto, à l’exception du combat de fin. On aurait vraiment aimé avoir plusieurs modes de difficulté, les nouveaux comme les vieux briscards s’en plaindront rapidement. D’autant que cette difficulté a été piquée à la version GBA sans pour autant récupérer les donjons additionnels propres à cette version.

Si le constat peut vous sembler en demi-teinte, le jeu n’est pas moins une bouffée d’air frais. C’est même un passage obligé pour tous les historiens ou les fans de JRPG. Ne passez pas à côté d’autant que si le prix peut être un frein, en bundle avec les cinq suivants il vaut largement le coût !

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Dataripper

Rédacteur en chef à ses heures, ce maitre rôliste 3e Dan distille la bienveillance nécessaire au bien-être du groupe. Jamais avare d’un bon mot, il dégaine sa plume.

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