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Final Fantasy III : Pixel remaster

Un univers gigogne

Épisode un peu maltraité lors des diverses ressorties des épisodes historiques, il est toujours resté en retrait sauf pour une version en 3D sur consoles portables et téléphone. Il nous revient des enfers de l’oublie dans une 2D sublime, ça vous le saviez déjà si vous suivez nos tests, pour le reste on vous le détaille ici.

Si l’on peut regretter le manque de profondeur des personnages et du scénario il faut se remettre dans le contexte, il est le produit de son époque, 1990, sur une console en fin de vie. Si dans la version 3d Square Enix avait su ajouter de l’épaisseur aux 4 guerriers de la lumière, on a affaire ici à la version simple. Un peu comme avec le second épisode on est invité ici à personnaliser son personnage, mais de manière plus fluide et logique. En effet ils ont repris le système de Jobs du premier tout en l’enrichissant par un nombre assez conséquent de possibilités. Le système a été très bien pensé, plaisant et contrairement aux autres il apportera un peu de chalenge sans être déséquilibré. On se retrouvera à devoir faire du niveau régulièrement sans que cela semble être des pics de difficultés artificiels.

Sur le plan de l’exploration, il s’agit d’un des Final Fantasy les plus aboutis. Le monde a été pensé comme une poupée russe. On commence notre périple sur un continent flottant pour ensuite atterrir sur un monde bien plus grand et on y explorera aussi ses profondeurs. Les game designers ont aussi pris du galon en nous fournissant des donjons agréables sans pour autant être simpliste, eux aussi avec des cartes gigognes. On sera régulièrement surpris par le parti pris des designers. Pour finir et presque l’essentiel, les combats aléatoires sont moins nombreux.

Vous l’aurez compris, il s’agit à notre sens d’un des meilleurs Finals sortis à ce jour. Que ce soit pour les archéologues ou pour la curiosité, cet épisode mérite d’être joué et rejoué dans ce nouvel écrin qui sublime une œuvre qui était déjà excellente !

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Dataripper

Rédacteur en chef à ses heures, ce maitre rôliste 3e Dan distille la bienveillance nécessaire au bien-être du groupe. Jamais avare d’un bon mot, il dégaine sa plume.

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